Ricciuale, la papeterie créée en Corse

Posted on 10 novembre 2017 in Corse, Découvertes, Découvertes de Corse

Dynamiques et entrepreneuses, Anne Marie Nam et Tiphaine Soler sont à l’origine de la première collection de papeterie créée en Corse. Loin d’être un simple argument de vente, le « creàtu in Corsica » prend ici tout son sens. Alors osez, dessinez, listez et découvrez cette marque sur Pari(s) sur la Corse.

Ricciuale, la complémentarité de deux personnalités
Aux prémices, il y a la rencontre de deux identités très empreintes d’entrepreneuriat. Anne-Marie Nam, bloggueuse influente plus connue sous le nom d’Hypsica et créatrice de l’e-shop éponyme spécialisé dans la vente de créateurs corses, et Tiphaine Soler, talentueuse illustratrice spécialisée dans la mode.

Une découverte de leur univers sur Instagram
C’est en découvrant leurs univers respectifs sur Instagram que les deux jeunes femmes décidèrent de se rencontrer. L’alchimie est immédiate et la collaboration évidente. Toutes deux guidées par le numérique, la création et l’envie d’entreprendre, le projet de créer une papeterie se fait vite sentir. Ricciuale naît ainsi en novembre dernier.

Une collection épurée et très esthétique
L’actuelle collection se compose d’un carnet, d’un bloc note et de deux affiches. Le thème choisi s’inspire d’une coutume assez méconnue en Corse où le hérisson fait son apparition.

Ricciuale, pour éloigner le mauvais œil
Traditionnellement, la mâchoire du hérisson été utilisée pour protéger de l’ochju. Croyance très ancienne, l’œil est la manifestation d’une influence néfaste provenant d’une forte jalousie d’une personne qui peut se caractériser par de fortes migraines, des nausées ou encore une malchance récurrente.

L’hérisson emblème de la marque
C’est en partant de ce constat que Tiphaine imagine puis dessine l’animal. Trivial, brut et sauvage, tels peuvent être les qualificatifs de l’hérisson, emblème de la marque. Aux couleurs pastel très en vogue, les créatrices ont préféré des couleurs plus tranchées : Un beige et un rouge vif. « Nous souhaitions entourer la tradition de symboles, afin qu’elle nous parle » explique Anne Marie. Le rouge s’installe également dans cette volonté de faire perdurer la tradition. « A l’origine des pochons rouges ou cousus de fil rouge emplis de gros sel avaient pour utilité de protéger du mauvais sort » précise Anne-Marie. Le triangle qui entoure l’animal représente quant à lui les montagnes ; lieux où la légende veut que le mauvais sort soit jeté plus facilement.

Des produits pensés, créés et imprimés en Corse
Les créatrices n’ont eu recours à aucune sous-traitance. « La volonté de créer et de produire sur place a été une prérogative de départ » souligne Anne-Marie. Le projet a été pensé, créé puis imprimé sur l’île chez un imprimeur Ajaccien. C’est d’ailleurs une impression off-set qui a permis une belle profondeur de couleur ainsi qu’une grande finesse dans le trait.

Une collection éco-responsable
Soucieuses de l’écologie, la collection se devait d’être, pour les créatrices, foncièrement éco-responsable. « Nous avons mis un point d’honneur à ce que notre marque soit forte de développement durable ». Cela se traduit par une absence totale de plastique et du papier issu de forêts éco-responsables.