Festival du Rire de Corse
Après Montréal et Paris, c’est au tour d’Ajaccio d’avoir son Festival du Rire. Une première présidée par l’humoriste Anne Roumanoff. Pendant 4 jours, Ajaccio a vécu au rythme des éclats de rire. Quatre soirées au Paladium qui a vu se succéder Anne Roumanoff, Djal, Franck Truong et le grand retour de Pido après 4 ans d’absence sur scène. L’occasion pour Pari(s) sur la Corse d’interviewer une Anne Roumanoff qui triomphe à Paris et qui garde un très bon souvenir de ses prestations en Corse. Rencontre.
Quelle image avez-vous de la Corse ?
Je n’ai pas une image de la Corse mais plusieurs qui se télescopent. La Corse du bord de mer, la Corse des montagnes, la Corse des villages…
Quel lien entretenez-vous avec elle ?
Je suis venue en Corse en vacances la première fois quand j’avais 15 ans dans un camp scout à Calvi. C’est là où j’ai eu ma première cuite à la bière, d’ailleurs je n’ai jamais plus pu reboire un verre de bière depuis. Sinon j’ai passé un été à Sagone il y a une dizaine d’années et j’avais beaucoup aimé. En fait, chaque fois que j’ai voulu revenir en Corse en vacances, ça ne s’est pas fait parce que je m’y prenais à la dernière minute et que tout était complet.
Comment considérez vous l’humour corse ?
C’est un humour à froid, assez fin. J’aime beaucoup Tano par exemple.
Avez-vous déjà joué en Corse avant ce festival ?
Oui, j’ai déjà joué en Corse plusieurs fois et j’en garde un très bon souvenir. J’ai joué à Ajaccio, à Porto Vecchio, à Bastia et dans un village dans la montagne dont je ne me rappelle plus le nom
Comment définir le public insulaire ?
Dans mon souvenir, très chaleureux.
Vous êtes marraine de Festival du Rire à Ajaccio. Quel a été votre rôle ?
Ce qui est bien dans un festival comme celui là, c’est de mélanger des artistes plus connus avec d’autres qui le sont moins. Le but étant d’inciter le public à découvrir des nouveaux artistes. Le spectacle de Djal par exemple est formidable. J’avoue que participer à un festival sur une île aussi belle est forcément très agréable, même si on est en octobre, il y aura quand même un air de vacances (rires). Ce que je regrette c’est de ne pas pouvoir en profiter pour passer quelques jours sur place mais je joue en ce moment mon spectacle à l’Alhambra à Paris et ça cartonne. Les festivals c’est aussi l’occasion d’échanger avec d’autres humoristes et de jouer dans un contexte plus détendu.
Quelle a été la ligne conductrice du spectacle ?
Dans « Aimons-nous les uns les autres », je parle beaucoup des tensions présentes dans notre société et des difficultés relationnelles que ce soit dans le couple, dans la famille, dans le boulot. Le spectacle parle de la crise économique, de la téléréalité, du mariage gay, des parents d’élèves, du sexe dans le mariage, on retrouve le bistro bien sûr où je commente l’actualité politique récente. L’objectif c’est que le public oublie ses soucis pendant 1h30.
Que peut on vous souhaiter ?
Que ça continue comme ça, plus j’avance, plus je suis émerveillée de faire ce métier et que le public me suive.
En savoir plus
Site internet : www.festivaldurirecorse.com
Page Facebook : Festival du Rire Ajaccio