W2CJ – Le graffiti made in Corse
A coups de bombes et de pochoirs, vous avez plus de chance de les croiser au détour d’une rue, sur une voie de gare ou dans un skatepark. Les graffeurs n’ont pas toujours bonne réputation pourtant certains d’entre eux sont des véritables artistes. Les marques et les commerces l’ont compris et utilisent cet art pour donner vie à des lieux austères. Nous nous sommes intéressés à l’un d’entre eux qui sévit en Corse et dans la sud de la France. Rencontre avec Hugo Mei, allias W2CJ, sur Pari(s) sur la Corse.
Pouvez-vous vous présenter ?
Je m’appelle Hugo Mei, j’ai 18 ans et je suis dessinateur/gaffeur sous le pseudo de W2CJ. Je fais mes études sur le continent où réside ma mère et reviens à Bastia à chacun de mes stages et pendant les vacances scolaires.
La Corse c’est…
Ma grand-mère était de La Porta et mon grand-père est de la Citadelle de Bastia. La Corse représente beaucoup pour moi, car comme tout corse, je suis fier de mes racines.
Comment est née votre passion pour le graff ?
Ma passion pour le graff a débuté il y très longtemps avec mon grand frère qui était graffeur. J’ai commencé il y a un peu plus de 3 ans pour m’amuser en graffant les noms de mes amis sur des papiers. Puis naturellement je me suis pris de passion et j’ai graffé des murs à la bombe aérosol. Depuis je m’entraine souvent pour essayer d’avoir une progression constante.
Le graff est un moyen de communiquer.
Aujourd’hui le graff représente beaucoup pour moi car il est un moyen de communication, une d’ouverture d’esprit, de relaxation parfois et il peut me permettre aussi de gagner ma vie en travaillant pour des marques ou des commerçants.
Quelles sont vos sources d’inspiration ?
Je n’ai pas vraiment d’inspirateur type en graff car j’essaie de créer mon propre style et univers. A part le graffeur bastiais Karma Theora qui m’a beaucoup aidé dans la compréhension du graffiti. Sinon le manga Dragon Ball m’a pas mal inspiré et la musique m’est d’une très grande aide pour mon imagination et ma concentration. Elle varie en fonction de mes humeurs ou de ce que j’ai envie de dessiner.
Votre style ?
Le style W2CJ ! Unique.
Quel a été votre 1er graff ?
Si je me rappelle bien mon premier graff à la bombe est au bowl (skatepark) de l’Arinella.
Et celui dont vous êtes le plus fier ?
Mon flamant rose par ce qu’il me suit partout et par ce que c’est devenu un peu mon emblème.
Quelle a été la demande la plus originale ?
Je pense à la réalisation du village de Furiani par moi un graffeur ! Une demande originale et sympathique à reproduire.
Qui sont vos clients ?
Des restaurateurs du type snack ou brasserie, ça peut être des magasins de vêtements, des salles de danse pour des murs ou rideaux métalliques. J’aimerai beaucoup travailler avec des marques de textile pour des collaborations artistiques.
Comment vous faites-vous connaitre ?
Principalement par le bouche à oreille mais aussi en communiquant sur les réseaux sociaux.
Où peut-on voir vos réalisations en Corse ?
Dans les magasins Via Mare à Furiani et Little Square a Montesoro. Mais aussi chez des restaurateurs comme le 193 a Furiani, la Kantoch’ sur le port de Toga ainsi qu’à la coutellerie Padovani à Biguglia.
En savoir plus
Facebook – W2CJ
Instagram – hugo.w2cj
Le Top 10 des graffeurs français – À lire par ici.